Financer un utilitaire d’occasion par le biais d’un leasing est un bon moyen de disposer du véhicule de son choix sans trop alourdir son budget. Pour bénéficier d’une formule adaptée à son profil, il existe des solutions alternatives au crédit Auto qui sont la LOA et la LLD. Découvrons ensemble les principes et les avantages de ces modes de financement en leasing de plus en plus sollicités par les entreprises devant disposer d’un fourgon d’occasion ou se constituer une flotte d’utilitaires.
Comment choisir un utilitaire d’occasion en leasing ?
Un utilitaire d’occasion est choisi en fonction de l’activité exercée ou des besoins personnels car il s’agit d’un type de véhicule qui répond aux attentes des entreprises comme à celles de certains particuliers.
Outre le fait que ce type de véhicule est plus facilement accessible financièrement qu’un modèle neuf dont la décote est au minimum de 20 % la première année, un utilitaire d’occasion doit en plus être fiable et pratique puisqu’il est destiné essentiellement au transport de marchandises et d’objets lourds et/ou encombrants.
Il est essentiel que le compartiment de chargement soit bien adapté au matériel transporté. Il est donc nécessaire de tenir compte de la longueur, de la largeur, de la hauteur, du volume mais aussi de la charge utile. La partie cabine a également son importance. Elle peut accueillir 2 ou 3 personnes selon le modèle. Des doubles cabines sont également disponibles sur certains utilitaires, afin d’y installer 2 ou 3 passagers supplémentaires.
Le confort doit être suffisant pour éviter la fatigue, notamment si la majorité des trajets à parcourir au quotidien sont longs. Il est possible de choisir un utilitaire avec cloison de séparation entre la cabine et le compartiment dévolu au chargement pour que les occupants du véhicule soient davantage en sécurité en cas de chute d’objets.
Des accessoires sont bien sûr nécessaires, comme par exemple le crochet d’attelage, la galerie, les barres de toit. En fonction de l’activité de l’utilisateur, la partie fourgon peut être aménagée pour répondre pleinement à ses besoins. Des étagères, des casiers de rangement, des sangles d’arrimage peuvent être installés pour plus de sécurité et de praticité. Une tablette pouvant accueillir un ordinateur et des documents s’avère quasiment incontournable si l’on souhaite transformer sa cabine d’utilitaire en bureau mobile pour un gain de temps très appréciable.
Enfin, certains systèmes d’aides à la conduite se révèlent également bien utiles comme le Park Assist qui permet de stationner facilement en agglomération.
À qui s’adresser pour trouver un utilitaire d’occasion en leasing ?
Pour disposer d’un utilitaire d’occasion bien équipé et sûr, il vaut mieux s’adresser à un professionnel comme un distributeur automobile. Ainsi le véhicule est révisé avant d’être mis sur le marché. De plus une garantie légale de 6 mois est appliquée, voire de 12 mois selon le garage distributeur et l’ancienneté du véhicule. C’est donc un bon moyen de choisir son utilitaire d’occasion en toute confiance.
De plus, ces distributeurs proposent tous des solutions de financement en leasing que chaque client peut donc choisir en fonction de ces attentes.
En quoi consiste le leasing Auto ?
Le leasing rencontre un très grand succès auprès des particuliers comme des professionnels. Le principe de ce mode de financement consiste à souscrire un contrat de Location avec Option d’Achat (LOA) ou de Location Longue Durée (LLD) auprès d’un établissement agréé, principalement une banque ou un établissement de crédit, par le biais d’un concessionnaire, d’un garage partenaire ou bien d’un mandataire Auto. En revanche, le financement en leasing n’est pas possible lors d’une transaction de particulier à particulier.
Qui peut souscrire un leasing Auto pour un utilitaire d’occasion ?
Comme c’est le cas pour un crédit Auto classique, la souscription d’un contrat leasing est subordonnée aux ressources du demandeur. Pour pouvoir honorer sa créance, le bénéficiaire du leasing doit disposer de revenus réguliers et suffisants. Les salariés en CDI et les indépendants peuvent accéder à ce type de financement Auto et disposer sereinement d’un utilitaire d’occasion.
Toutefois, les demandeurs d’emploi, les intérimaires, les personnes en CDD et les saisonniers n’ont pas le droit de souscrire un contrat leasing compte tenu qu’ils ne peuvent justifier de ressources régulières, leur situation professionnelle étant jugée précaire.
Quels documents fournir lors de la souscription d’un contrat LOA ou LLD ?
Pour prétendre au leasing, l’intéressé qui souhaite utiliser un utilitaire d’occasion doit souscrire un contrat auprès du bailleur, ce qui implique la production de documents et justificatifs bien spécifiques, notamment :
- Un justificatif d’identité (CNI ou passeport en cours de validité),
- Un RIB, RICE ou RIP,
- Un justificatif de domicile datant de moins de 3 mois (facture EDF, Gaz, Eau ou téléphone),
- Le dernier avis d’imposition ou de non-imposition,
- Des justificatifs de ressources, à savoir par exemple les trois derniers bulletins de salaire, le titre de pension pour un retraité, l’avis d’imposition pour les indépendants, un extrait du bilan comptable pour une société…
Il est vivement recommandé de constituer son dossier de demande de leasing avec soin. Tout manquement d’un document ne ferait que retarder son traitement.
Comment fonctionne une LOA ?
La Location avec Option d’Achat appelée crédit-bail ou location avec promesse de vente est une formule de financement qui permet de disposer d’un utilitaire ou autre véhicule (neuf ou d’occasion) pendant une période comprise entre 24 et 72 mois. Le souscripteur doit régler des loyers mensuels pendant toute la durée de la location.
Un contrat est établi entre le bailleur (qui est la banque ou l’établissement de crédit) et le client. Précisons que le bailleur est le propriétaire du bien. En cas de défaillance du souscripteur, l’établissement créditeur peut reprendre le véhicule.
Le contrat de crédit-bail doit faire apparaître les éléments suivants :
- L’identité du client, ses coordonnées,
- L’identité et la raison sociale du prestataire,
- Le modèle de l’utilitaire,
- La valeur résiduelle du véhicule,
- Le montant du dépôt de garantie,
- La durée du contrat de location en leasing,
- Le montant des mensualités,
- Les pénalités en cas de défaillance du locataire,
- Le kilométrage annuel clairement défini,
- Les conditions de levée (ou de cession) d’option d’achat,
- Les prestations supplémentaires (entretien, maintenance, assurance, assistance),
- La garantie légale des vices cachés…
À noter qu’un délai de rétractation de 14 jours calendaires à partir de la date de signature du contrat de leasing doit impérativement être stipulé.
Le crédit-bail offre la faculté au souscripteur de devenir propriétaire de l’utilitaire à l’issue de la première année du contrat. Pour ce faire, il lui suffit de lever son option d’achat et de s’acquitter de la valeur résiduelle du véhicule. Dans le cadre de la LOA, il est également possible de céder son option d’achat à un tiers. Toutefois, le client n’est nullement obligé d’acquérir le véhicule qu’il utilise par le biais d’une LOA. S’il n’use pas de son droit, il doit restituer le bien au terme du contrat.
Comment fonctionne une LLD ?
La Location Longue Durée est basée sur le même principe que la LOA à quelques exceptions près. Il s’agit en effet d’une pure formule de location Auto sur une durée de 12 à 60 mois. Elle ne permet pas de devenir propriétaire du véhicule contrairement à la Location avec Option d’Achat. L’utilitaire doit être restitué au bailleur à l’échéance du contrat.
Un premier loyer majoré est généralement exigé au client. En revanche, l’apport personnel n’est pas obligatoire. Toutefois, une caution représentant 5 à 7 % du prix de l’utilitaire peut être réclamée au début du contrat. Elle est restituée au client au terme du bail.
Quid des frais éventuels de fin de contrat LOA ou LLD ?
Dans le cadre d’une LOA ou d’une LLD, le véhicule rendu au bailleur ne doit pas être abîmé, faute de quoi des frais de remise en état sont facturables.
De même, en cas de dépassement du kilométrage fixé par le client lors de la signature du contrat, il peut être prévu une pénalité. À ce propos, il nous paraît important de préciser que dans la majorité des cas, le forfait kilométrique est décidé par le client lors de la souscription et peut difficilement être revu (à la hausse ou à la baisse) en cours de contrat. Le souscripteur doit donc bien évaluer ses besoins en aval afin de ne pas avoir de mauvaise surprise lorsque le moment est venu de restituer l’utilitaire au prestataire.
Bien entendu, le souscripteur qui a levé ou cédé son option d’achat, n’est nullement concerné par ces différentes mesures.
Qu’en est-il de la fiscalité LOA ou LLD pour les entreprises ?
Qu’elles optent pour une LOA ou une LLD, les entreprises assujetties à la TVA peuvent récupérer cette taxe si le véhicule concerné par le leasing est un utilitaire.
D’autre part, les véhicules électriques, ceux fonctionnant au Super éthanol E85 ou bien encore au GPL sont exonérés de la Taxe sur les Voitures de Société (TVS) sous certaines conditions.
Enfin, les loyers mensuels versés au bailleur sont déductibles des bénéfices imposables au même titre que les autres charges d’exploitation. Les prestations complémentaires sont bien sûr concernées par cette mesure puisqu’elles sont prises en compte pour le calcul des loyers de LOA ou LLD. Il s’agit d’un avantage financier non négligeable pour les entreprises, notamment si elles ont pour objectif de se constituer un parc Auto ou bien de remplacer régulièrement une flotte d’utilitaires sans mettre à mal leur trésorerie. Cela permet à tous les collaborateurs d’une société d’utiliser des utilitaires d’occasion récente, parfaitement équipés, agréables à conduire, confortables et bénéficiant des dernières technologies.