Forte de dix ans d’existence, la Volkswagen e-up! continue d’être une valeur sûre sur le segment très concurrentiel des citadines. Le succès est au rendez-vous autant en version thermique qu’en version 100% électrique. L’e-up ! plus spécifiquement s’inscrit comme l’une des premières électriques de grande production de la firme allemande. Elle bénéficie des nombreuses avancées technologiques du groupe notamment au niveau de la recharge qui peut s’effectuer à domicile, au bureau ou sur la route.
Volkswagen e-up ! : l’e-mobilité dans sa plus simple expression
Apparue pour la première fois sur le marché en 2013, la Volkswagen e-up! figure comme l’une des pionnières sur le segment des voitures à watts. Au fil des années, elle a subi plusieurs évolutions pour continuer à être dans l’air du temps. En 2019, elle passe par la case restylage et profite de plusieurs améliorations notamment du point de vue de son autonomie. Elle troque son ancienne batterie de 18,7 kWh qui n’autorisait que 141 km de rayon d’action en cycle NEDC contre un pack beaucoup plus performant de 32,3 kWh capable de rouler jusqu’à 260 km WLTP sans avoir besoin d’être rechargé. La nouvelle batterie étrenne 168 cellules réparties en 14 modules et fonctionne sous 307 V tandis que l’ancienne était constituée de 204 cellules et 17 modules sous 374 V de tension. Sous le capot, elle se contente d’un moteur de 61 kW/83 ch et 212 Nm de couple qui atteint une vitesse maximale de 130 km/h.
En face, la Renault Twingo E-tech qui représente l’une de ses principales rivales révèle quasiment les mêmes performances. La citadine française a aussi droit à un bloc de 60 kW/81 ch pour 160 Nm de couple, soit le même moteur équipant également la Smart EQ Forfour. En revanche, elle se montre moins autonome que l’e-up ! en raison d’une batterie de plus faible capacité s’établissant à 21,3 kWh qui ne parcourt que 180 km WLTP en une seule charge. Avec le mode « Eco » activé, le véhicule peut néanmoins déployer un rayon d’action de 215 km WLTP. La Smart EQ Forfour pour sa part est pénalisée par son manque d’autonomie puisqu’elle n’autorise que 116 à 130 km WLTP. Elle n’a bénéficié d’aucune amélioration, car elle a pris sa retraite fin 2021, laissant l’EQ Fortwo seule dans la gamme.
Un des véhicules électriques les plus abordables du marché
Lancée en même temps que ses sœurs jumelles à savoir la Skoda Citigo et le Seat Mii, la Volkswagen e-up ! a révolutionné le marché des petites citadines électriques par ses tarifs résolument dégressifs. Elle se négocie à 24 690 € TTC auprès de Volkswagen. À ce prix, les automobilistes bénéficient du Lane Assist, de deux câbles de recharge, de la sellerie en tissu « Fushion », de la radio « Composition Phone » et du volant cuir multifonctions. En comparaison, la Renault Twingo demeure plus économique que l’e-up ! en s’affichant à un prix de 21 550 € en version Life. La finition Zen est à 24 350 € tandis que la finition Intens est tarifée à 25 550 €. La Twingo Urban Night est la plus chère du catalogue et s’établit à 26 550 €, hors bonus.
L’e-up ! n’est commercialisé qu’en une finition unique, mais il est possible de personnaliser le véhicule avec différents équipements à prix variables : 180 € pour le Pack Confort, 510 € pour le Pack Control ou 975€ pour le Pack Style.
La recharge de la Volkswagen e-up !
Comme une grande majorité des petites citadines électriques commercialisées actuellement sur le marché, la Volkswagen e-up ! s’adapte à différentes solutions de recharge pour garantir une utilisation confortable aux automobilistes. À la maison ou au bureau, la borne domestique reste l’option la plus intéressante pour récupérer l’autonomie de la batterie en toute sécurité et dans un délai plus court.
Le choix de l’unité de recharge dépend de plusieurs paramètres, à commencer par la puissance. L’e-up ! est muni d’un chargeur embarqué acceptant 7,4 kW en courant alternatif. Cela veut dire que la borne ne doit pas excéder une telle valeur. Avec cette puissance, le véhicule met 2h52 à passer de 20 à 80% d’état de charge. Sur une borne de 3,7 kW, le délai passe à 6h42. La sélection dépendra surtout de la fréquence d’utilisation du véhicule et du nombre de recharges à effectuer dans la semaine. Un automobiliste qui parcourt 30 km au quotidien et qui recharge tous les jours peut se contenter d’une borne de 3,7 kW faisant gagner 25 km/h ou 50 km/2 heures.
Au moment de choisir, il est également conseillé de se focaliser sur les options offertes par l’unité de recharge telle que le système de gestion à distance, le contrôle d’accès par clé ou par badge ou encore le type de prise qui est de type E ou de type 2. L’utilisateur devra aussi concentrer ses recherches en fonction de la marque, du pays de fabrication, des garanties offertes par le matériel et des indices de protection disponibles.
Investir dans une borne de recharge
Le prix d’une borne de recharge est déterminé selon plusieurs paramètres qui justifient les écarts tarifaires. Parmi eux figure la puissance de recharge allant de 3,7 kW à 22 kW. Les fonctions communicantes et intelligentes ainsi que les options de restriction d’accès ont également un impact sur le coût du matériel. Comptez en moyenne un budget entre 600 et 2500 € TTC pour bénéficier d’une telle installation.
Par chance, les particuliers, les entreprises ou les collectivités ne sont pas livrés à leur sort dans la quête d’un financement destiné à l’achat d’une borne de recharge. En effet, l’État leur propose plusieurs subventions qui financent une partie des coûts des travaux. C’est le cas de la prime ADVENIR qui prend en charge le prix de la fourniture et de la main-d’œuvre dans le cadre d’une intervention en logement collectif, sur un parking ou sur la voie publique. Les particuliers de leur côté bénéficient du crédit d’impôt accordant un financement jusqu’à 75% dans la limite de 300 € par point de recharge. Ils ont aussi droit à une réduction de TVA qui passe à 5,5% au lieu de 20%.