Le segment des citadines électriques fait fureur. Les constructeurs enchaînent la sortie de leurs modèles pour accaparer le maximum de parts de marché. Dans ce domaine, Renault possède quelques prérogatives en proposant au public les meilleures citadines wattées du marché. En parallèle à l’incontournable Zoé, la marque au losange dispose aussi de sa Twingo E-tech électrique qui plaît pour sa praticité, car elle s’adapte à diverses solutions de recharge.
Renault Twingo E-tech : la puce française électrique
Il a fallu attendre plus de six ans après la sortie de la Twingo de troisième génération pour que la déclinaison électrique soit enfin proposée par Renault. Le constructeur a énormément hésité avant de lancer sa puce électrique et ne pas faire de l’ombre à son best-seller à savoir la Zoé. La Twingo E-tech arrive sur le marché avec un design tout en rondeur, comme on a l’habitude de voir chez les citadines de la même trempe. Elle hérite des mêmes traits que son homologue thermique afin de permettre au constructeur de réaliser le maximum d’économies. Quelques détails sur la carrosserie vont la distinguer comme la calandre bleue et le liseré latéral à l’avant.
En face, les concurrents de la Twingo à l’instar de la Fiat 500 électrique s’offrent une esthétique bien plus aboutie. La puce italienne se démarque par son irrésistible style néo-rétro. Elle a aussi l’avantage de disposer de la fameuse version 3+1 pourvue d’une porte antagoniste s’harmonisant avec la silhouette de pot de yaourt. À l’intérieur, les deux urbaines proposent quatre places. La Twingo joue la carte de la praticité grâce à ses 5 portes tandis que la Fiat 500 électrique mise sur le chic avec son format 3+1 et existe aussi dans une déclinaison cabriolet. Le coffre a un volume de 185 litres pour l’Italienne et 174 litres pour la Française.
Sous le capot, la Renault Twingo E-tech hérite d’un bloc moteur de 60 kW/81 ch soit une puissance équivalente à celle de la Smart EQ Forfour. Le couple atteint pour sa part 160 Nm. La Fiat 500 e se montre plus dynamique avec son moteur de 87 kW/118 ch et 220 Nm de couple. Renault a délibérément choisi un petit moteur, toujours dans cette volonté de contenir le prix de sa citadine.
Une autonomie taillée pour la ville
Pour que la Twingo E-tech n’entrave pas le succès mondial de sa grande sœur la Renault Zoé, elle n’a pas droit à la même batterie et doit se contenter d’un pack d’une capacité de 22 kWh. Ce choix stratégique permet aussi au constructeur de contenir le prix de sa citadine électrique. Grâce à cette batterie, celle-ci est en mesure de parcourir jusqu’à 180 km en cycle WLTP. En activant le mode « Eco », l’automobiliste est capable de rouler jusqu’à 215 km sans avoir besoin de recharger. Sa rivale italienne pour sa part s’offre une des plus grandes batteries de sa catégorie d’une capacité de 42 kWh qui lui garantit un rayon d’action de 298 à 321 km en cycle mixte WLTP et jusqu’à 460 km en cycle urbain.
En matière de performances, l’écart se creuse clairement entre les deux urbaines. Toutefois, dans le match des prix, la Twingo E-tech l’emporte en s’affichant à un tarif de 21 550 €, hors bonus contre 24 500 € pour la Fiat 500 e.
Avec quelle borne de recharge récupérer l’énergie de la batterie de la Twingo électrique ?
Le nerf de la guerre dans l’usage d’une voiture électrique concerne l’autonomie. C’est pourquoi la puissance constitue le critère majeur dans le choix d’une borne de recharge et dépend de votre voiture et de l’utilisation que vous en faites. Plus la Wallbox est puissante, plus il y a gain de temps sur la recharge. Toutefois, une borne délivrant un débit supérieur à celui toléré par votre Twingo E-tech est à éviter. En courant alternatif, celle-ci supporte au maximum 22 kW. Avec une telle Wallbox à domicile, il est possible de récupérer jusqu’à 150 km d’autonomie/ heure de recharge. Avec une borne moins puissante de 11 kW par exemple, la recharge de 75 km prend une heure. Avec un modèle de 7,4 kW, l’autonomie générée est de 40 km/ heure.
À part la puissance, la résistance aux intempéries constitue aussi un facteur fondamental. Les meilleures bornes sont assorties d’indices de protection IP54 et IK08 qui garantissent une protection contre l’humidité. Il est important de vérifier les garanties matérielles et le service après-vente fournis par le fabricant avant de fixer votre choix.
Sur ce point, la notoriété de la marque aiguillera effectivement l’électromobiliste. Les bornes sont considérées comme des produits innovants et certaines entreprises qui en proposent sont très récentes. Il a le choix entre leur faire confiance ou se tourner vers les spécialistes des matériels électriques établis sur le marché depuis plusieurs décennies comme Legrand, Hager ou Schneider Electric. Une vérification du pays de fabrication de la borne de recharge s’impose, dans l’idéal ce serait une production en France ou en Europe.
Combien coûte une Wallbox pour la Renault Twingo E-tech ?
Le prix des bornes de recharge est rarement fixe et relève d’une multitude de facteurs tels que la puissance choisie, le niveau d’intelligence de l’infrastructure, les fonctions de restriction d’accès offertes ou encore la marque. En moyenne, il faut compter entre 600 et 2500 € TTC pour une telle installation.
La mise en œuvre est à confier obligatoirement à une entreprise certifiée IRVE dès lors que la puissance de votre Wallbox dépasse les 3,7 kW. En sollicitant l’expertise de cet installateur, des subventions gouvernementales contribueront à réduire le montant de l’investissement. Si le propriétaire du VE est éligible au crédit d’impôt, l’État s’engage à prendre en charge 75% du coût des fournitures et de la main-d’œuvre pour l’installation de votre point de recharge dans la limite de 300 €. Il est également possible de profiter de la prime ADVENIR à condition d’être installé en logement collectif. Cette aide couvre les frais de matériels et de pose à hauteur de 50% sans dépasser le montant de 960 € par borne.