Dans le cadre de la célébration de ses 60 ans en 2020, Mini a fêté l’évènement en grande pompe en annonçant la sortie de sa Mini Cooper SE. La citadine britannique s’est mise au diapason avec la tendance en étrennant un moteur électrique. Pour faciliter son utilisation, elle demeure compatible avec les différentes bornes de recharge domestique sous réserve qu’elles ne dépassent pas une puissance de 11 kW en courant alternatif.
Mini Cooper SE : une puce britannique électrisante
Tous les constructeurs automobiles sont aujourd’hui engagés dans l’offensive électrique, y compris les plus prestigieux comme Porsche. Si certains sont très en avance sur le sujet de l’électrification, d’autres accusent d’un léger retard. C’est le cas de Mini qui a attendu 2020 pour lancer officiellement sa première voiture 100% électrique. Cette situation en a étonné plus d’un étant donné que BMW avait sorti son i3 depuis 2013.
D’un point de vue esthétique, la Mini Cooper SE garde quasiment tous les détails physiques de ses homologues thermiques. Elle est entre autres reconnaissable par ses optiques arrière en hommage à l’Union Flag venant rappeler ses origines britanniques. Le bouclier arrière élargi étrenne un badge « E » en jaune Energetic Yellow pour souligner qu’il s’agit de la version électrique. Le bouclier avant se veut plus moderne avec l’introduction de nouvelles ouvertures aérodynamiques Air Curtains. À l’intérieur, les conducteurs seront séduits par l’ambiance néo-rétro qui s’inspire également des Mini thermiques avec des fonctionnalités propres à la version électrique. Jouant la carte de l’ergonomie, la citadine propose différentes capacités de chargement : 731 litres en deux places, 539 litres en trois places et 211 litres en quatre places.
Étant une création du groupe BMW, la Mini Cooper SE a logiquement droit à la meilleure motorisation. La citadine s’équipe d’un bloc de 135 kW/184 ch développant 270 Nm de couple et franchissant le 0 à 60 km/h en 3,9 secondes et le 0 à 100 km/h en 7,3 secondes seulement. En face, les concurrents ne font pas mieux. La Fiat 500 e par exemple embarque un électromoteur de 87 kW/118 ch pour 220 Nm de couple. La Renault Zoé s’incline aussi devant la Britannique en dépit de sa récente mise à jour qui lui a permis de bénéficier d’un moteur de 100 kW/135 ch pour 245 Nm de couple.
Au volant de la Mini Cooper SE, les conducteurs profitent d’une direction plus ferme et d’une accélération très dynamique en mode Sport. Les relances se veulent également très efficaces sur voies rapides. La citadine a l’avantage d’offrir des suspensions fermes et un centre de gravité bas qui lui permettent d’être à l’aise dans les virages. Elle reste parfaitement conforme aux promesses du concept « Go Kart Feeling » de Mini par son extrême agilité.
Une autonomie qui ne bat pas des records
Si elle se surpasse sous le capot, la Mini Cooper SE prévoit des performances moindres sous le plancher. En effet, elle se contente d’une batterie de 32,6 kWh qui procure entre 225 et 234 km d’autonomie en cycle WLTP. La Fiat 500 e parvient ainsi à prendre les devants avec sa batterie de 42 kWh qui offre un rayon d’action de 298 à 321 km en moyenne. La Renault Zoé de son côté écrase ses concurrents avec sa batterie de 52 kWh lui permettant de parcourir jusqu’à 395 km en une seule charge.
Au niveau de la consommation, celle de la Mini Cooper SE oscille en moyenne entre 15,2 à 15,9 kWh/100 km. La Renault Zoé se montre logiquement plus gourmande en raison de sa grande batterie et consomme 17,7 kWh/100 km WLTP.
Guide pour choisir la Wallbox de la Mini Electric
L’équipement destiné à la recharge de la Mini Electric a été conçu de façon standard. À l’instar de la plupart des véhicules électriques commercialisés aujourd’hui, la puce britannique a droit à un chargeur embarqué de 11 kW en courant alternatif. Pour choisir une borne de recharge, cet élément est à prendre en considération, car en utilisant un matériel allant au-delà du débit toléré par le véhicule, la puissance est bridée automatiquement. Ainsi, il n’est pas possible d’adopter une borne de 22 kW par exemple pour la Mini Electric alors que la Renault Zoé accepte un tel niveau de puissance.
À part le débit supporté par le chargeur embarqué, le choix de la borne est guidé par la rapidité de charge recherchée. Les utilisateurs qui ont très peu de temps devant eux pour recharger leur véhicule s’orienteront vers une Wallbox puissante. Celle de 11 kW permet par exemple de récupérer 20 à 80% du niveau de charge de la Mini Cooper SE en 1h35 contre 2h22 avec une borne de 7,4 kW et 4h44 avec celle de 3,7 kW.
L’usage du véhicule entre en ligne de compte. Si celui-ci parcourt des centaines de kilomètres chaque jour, un système de recharge puissant deviendra indispensable.
L’utilisateur doit également se concentrer sur les fonctions de restrictions d’accès offertes par sa borne, à plus forte raison si elle est installée dans un parking extérieur et peu sécurisé. Dans ce cadre, il est préférable de miser sur un équipement muni d’un lecteur de badges RFID. En revanche, les bornes Plug & Play seront plus adaptées pour les installations dans des garages privatifs.
Par ailleurs, il est recommandé de privilégier les modèles pourvus de fonctionnalités connectées qui permettent de gérer la recharge à distance via une application mobile. Les bornes intelligentes peuvent être programmées pour que les sessions de recharge ne se fassent qu’en heures creuses uniquement.
Le montant à investir pour disposer d’une Wallbox pour la Mini Electric
L’installation d’une Wallbox à domicile implique un budget plus ou moins conséquent en fonction de la puissance de charge choisie, du type de raccord, des solutions de restrictions d’accès offertes ou encore des fonctionnalités avancées. Les modèles d’entrée de gamme se négocient à partir de 600 euros tandis que les bornes les plus sophistiquées sont tarifées à 2500 euros voire plus.
Afin de financer l’achat et la pose du matériel, les particuliers peuvent heureusement compter sur certaines aides étatiques telles que le crédit d’impôt accessible sans condition de ressources et prenant en charge jusqu’à 75% du prix de l’équipement dans la limite de 300 euros. Les personnes qui vivent dans des logements collectifs peuvent également prétendre à la prime ADVENIR qui finance l’installation à hauteur de 50% pour les points de recharge individuels dans la limite de 960 euros par borne.