Le Kia Soul EV appartient à la première génération des voitures électriques modernes en faisant une toute première apparition sur le marché dès 2014. En 2019, le crossover électrique se décline en une seconde mouture pour offrir de meilleures performances et des technologies plus innovantes. Le nouveau e-Soul revient avec de nouvelles batteries qui développent des capacités énergétiques plus importantes pour augmenter le rayon d’action. Le SUV pourra se recharger sur différentes Wallbox à installer à domicile ou au bureau.
Kia e-Soul : le SUV coréen électrisant
Sous ses airs cubiques, il est difficile de le confondre avec un autre véhicule. Le nouveau Kia e-Soul de 2009 garde la même ligne esthétique qu’auparavant et qui a tant fait sa renommée. Il révèle un regard légèrement plus agressif, une face avant plus lisse ainsi qu’une signature lumineuse arborant beaucoup de finesse. À l’arrière, les feux à LED rappelant la forme d’un boomerang ne manquent pas de passer inaperçus. Parmi les autres particularités de l’e-Soul figurent ses jantes 17 pouces offrant un aérodynamisme optimal, la trappe de recharge sise sur la calandre et le bouclier plein. À bord, l’exubérance n’est pas au rendez-vous. Le SUV coréen révèle une présentation relativement bien soignée avec la présence de plastiques. Un nouveau système multimédia de 10 pouces a été ajouté dans la finition haut de gamme et dispose d’une foule de fonctionnalités notamment une compatibilité avec Android Auto et Apple Carplay. Même si le restylage du e-Soul semble réussi, il arrive difficilement à surpasser des concurrents comme le DS3 Crossback électrique qui joue sur une élégance et une modernité accrue tant au niveau du design intérieur qu’extérieur.
Sous le capot, le Kia e-Soul hérite de deux moteurs différents. Le premier bloc délivre une puissance de 100 kW/ 136 ch et est associé à une batterie de 39,2 kWh tandis que le second électromoteur annonce 150 kW/204 ch et se combine avec une batterie plus puissante de 64 kWh. Il s’aligne ainsi avec le DS3 Crossback E-tense qui est également pourvu d’un moteur électrique de 100 kW/136 ch et 260 Nm de couple battant le 0 à 50 km/h en 3,5 secondes. La Hyundai Kona Electric suggère les mêmes performances avec son bloc de 135 ch et un autre de 204 ch.
L’autonomie du Kia e-Soul
Les principales améliorations apportées au nouveau Kia e-Soul concerne son autonomie. Désormais, le crossover à watts a droit à deux capacités de batteries. La première de 39,2 kWh revendique une autonomie de 277 km tandis que la seconde étrenne un pack de 64 kWh qui est capable de rouler 452 km en une seule charge selon le protocole mixte WLTP et jusqu’à 648 km en cycle urbain. Son concurrent, le DS3 Crossback E-tense, propose 341 km d’autonomie. La Hyundai Kona Electric se veut plus autonome en allant jusqu’à 484 km en cycle WLTP avec sa batterie de 64 kWh contre 305 km avec celle de 39,2 kWh.
En matière de consommation, le Kia e-Soul dépense 15,7 kWh/100 km en moyenne, ce qui est légèrement supérieur à celle de la Hyundai Kona Electric avoisinant 14,7 kWh/100 km. Le DS3 Crossback E-tense se montre plus énergivore en consommant 17,6 kWh/100 km.
C’est surtout au niveau du prix que le crossover coréen électrique parvient à sortir du lot. Hors déduction du bonus écologique, le tarif conseillé TTC du Kia est de 34 990 €. Son concurrent français se négocie à 37 600 € tandis que la Kona Electric est accessible pour 35 299 €.
Recharger le Kia e-Soul : vers quelle borne de recharge se tourner ?
De série, le Kia e-Soul est pourvu d’une prise Combo 2 CCS qui répond aux normes européennes actuelles et qui s’adapte à la recharge lente, accélérée ou rapide. Il est également livré avec un boîtier de recharge standard compatible avec une prise domestique de 12 A.
Dans le cadre d’une recharge par courant alternatif, il est préférable d’utiliser une borne de recharge délivrant au maximum une puissance de 11 kW, correspondant à la limite tolérée par le chargeur embarqué du SUV. Avec une telle Wallbox, il récupère 0 à 95% de niveau de charge en 7 h pour la batterie de 64 kWh et en 4h30 pour celle de 39,2 kWh. Toutefois, vous pouvez aussi vous limiter à une Wallbox de 7,4 kW pour une recharge quotidienne et les rares fois que vous l’utilisez. Cette unité permet d’atteindre 95% de charge en 9h35 pour l’e-Soul 64 kWh et 6h10 pour l’e-Soul 39,2 kWh.
Mis à part la puissance, le choix de la borne de recharge dépend de la méthode d’activation utilisée. Sur un parking privé ou dans les garages, le mode Plug and Play est privilégié. En revanche, dans les entreprises, en copropriété ou dans les parkings publics, la borne avec accès RFID est plus adaptée et sécurisée.
Pensez également à choisir une Wallbox avec module de charge dynamique. L’usage de cette infrastructure de recharge peut être à l’origine de coupures générales d’électricité dues à une surtension. Avec les bornes Power boost, il est possible d’adapter le temps réel de la recharge avec les limites de l’installation électrique domestique pour qu’elle ne disjoncte pas.
Par ailleurs, il est très important de bien sélectionner la marque pour être sûr de disposer d’une borne de qualité, produite selon les normes en vigueur. Dans la foulée, tenez compte des garanties matérielles offertes par le fabricant ainsi que du service après-vente. Dans la mesure du possible, favorisez les bornes conçues en France ou en Europe avec marquage CE.
Prix de l’installation d’une borne de recharge
Pour faire installer une borne de recharge, vous dépenserez un montant entre 600 et 2500 € TTC. Le coût de l’investissement est relativement conséquent et dépend surtout de la puissance du matériel, des fonctions de restriction d’accès, des modules intelligents octroyés ainsi que des fonctions de communication.
Afin de faire des économies substantielles, faites des recherches pour vérifier si vous n’êtes pas éligible à des aides de l’État à l’instar du crédit d’impôt permettant d’obtenir jusqu’à 300 € de subventions. En passant par les services d’un installateur IRVE, vous profitez aussi d’une baisse de TVA de 5,5% et éventuellement de la prime ADVENIR si vous êtes installé dans un logement collectif.