La Hyundai Kona Electric a révolutionné le segment des SUV électriques avec ses deux arguments de taille : son autonomie élevée de 484 km et son prix d’achat bas démarrant à 35 100 euros. Le SUV coréen urbain est récemment passé par la case « restyling » pour s’offrir une seconde jeunesse. Il a aussi cet avantage de prodiguer des solutions de recharge classiques pour faciliter la récupération énergétique.
Une Kona Electric à l’allure sportive
En 2021, la Hyundai Kona Electric s’offre quelques rafraîchissements esthétiques pour proposer un style plus contemporain et plus jeune à sa clientèle. L’objectif est de lui permettre de rester dans le Top 5 des voitures électriques les plus vendues au monde avec la Tesla Model 2, la Renault Zoé ou encore la Peugeot e-208. Plus raffiné et élégant, le SUV urbain révèle une allure affirmée à l’aura résolument sportive. Son design associe aérodynamisme et douceur avec une calandre fermée à feux LED et une face arrière dotée d’optiques LED qui tirent vers l’horizontale. Son esthétique se veut plus consensuelle par rapport à celle de ses rivaux comme la DS3 Crossback E-Tense, avide de mettre en avant le raffinement à la française en révélant une aura très moderne, voire futuriste, avec ses poignées de portes affleurantes notamment.
Des nouveautés sont également visibles à l’intérieur et se font plus légères. La Kona Electric a droit à une instrumentation numérique de 10,25 pouces ainsi qu’un écran multimédia de 8 pouces de série ou de 10,25 pouces en option. Le reste de la présentation est classique avec l’introduction d’une console centrale flottante rassemblant la boîte de vitesses, les commandes de climatisation ainsi que les rangements. Les assistances à la conduite profitent aussi d’un enrichissement depuis l’ajout de la surveillance active des angles morts, de l’avertisseur de sortie du véhicule et de l’alerte de trafic arrière transversal. Les fonctionnalités connectées sont également très riches et intègrent la recharge des mobiles sans fil, la compatibilité Apple CarPlay et Android Auto ou encore le système d’infodivertissement.
Dans son coffre, la Kona Electric déploie un volume de chargement de 332 et 1114 litres qui est inférieur à celui des versions thermiques proposant 361 litres.
À l’achat, les utilisateurs ont le choix entre les finitions Intuitive, Creative, Executive ou Business dédié aux professionnels. Un des arguments du SUV urbain repose sur son prix abordable par rapport aux concurrents. La version d’entrée de gamme Intuitive se négocie à 35 100 euros hors bonus alors que le DS3 Crossback E-tense par exemple coûte 37 600 euros tandis que le Peugeot e-208 est à 37 100 euros.
La Hyundai Kona Electric confrontée à ses concurrents
La Kona Electric a la particularité de se décliner en deux versions à savoir « Long Range » et « Basique ». La première configuration est pourvue d’un électromoteur d’une puissance de 150 kW/204 pour 395 Nm de couple avec une vitesse maximale de 167 km/h. La version « basique » propose un bloc plus petit de 135 ch et un couple qui ne change pas.
En face, le DS3 Crossback E-Tense développe 100 kW/136 ch et 260 Nm de couple et se montre moins véloce que la Kona puisque celle-ci bat le 0 à 100 km/h en 7,6 secondes dans sa version Long Rang contre 9 secondes pour le SUV français. De son côté, le MG ZS EV, un des SUV les moins chers du marché, bénéficie de deux variantes moteurs de 115 kW et 130 kW qui le propulsent à 175 km/h et qui offrent une accélération de 0 à 100 km/h en 8,6 secondes.
Recharge à domicile de la Hyundai Kona Electric : quelle borne choisir ?
La Kona Electric suggère deux capacités de batterie. La première montée sur la Kona Long Range annonce une capacité de 64 kWh permettant au véhicule de rouler sur 484 km sans avoir besoin d’une recharge. Le petit pack de 39,2 kWh pour sa part se contente d’une autonomie de 305 km. Le SUV coréen parvient à surpasser ses rivaux puisque le DS3 Crossback E-tense est doté d’une batterie de 50 kWh revendiquant 320 km d’autonomie. La Peugeot e-2008 conçue sur une base technique identique au DS3 Crossback E-tense délivre les mêmes performances et se limite à un rayon d’action de 320 km.
Dans la version 39 kWh, la Kona Electric supporte une puissance de charge de 7,2 kWh en courant alternatif sur réseau monophasé. Le véhicule avec la plus grande batterie est doté d’un chargeur embarqué (On Board Charger) de 11 kW qui exige un réseau triphasé. L’OBC de 7,2 kW permet de passer d’un niveau de charge de 10 à 100% en 9h15 tandis que celui de 11 kW revendique une durée de 6h50.
Prenez le temps de bien choisir votre borne de recharge pour être sûr qu’elle s’adapte à tous vos besoins. La puissance constitue un des premiers critères à considérer. Votre unité de recharge ne devra pas dépasser un débit de 7,2 kW ou 11 kW. Sur le marché, vous trouverez facilement des bornes à puissance réglable de 3,7 kW à 22 kW qui s’avèrent très pratiques pour choisir la bonne intensité. Les modèles munis d’un système de gestion dynamique de la recharge sont préconisés pour optimiser les temps de récupération énergétique.
Le montant à prévoir pour s’équiper d’une borne de recharge
Le coût des bornes de recharge varie en fonction de la puissance délivrée, des fonctionnalités avancées offertes ou encore des marques. N’hésitez pas à faire une comparaison des prix avant de fixer définitivement votre choix. Demandez plusieurs devis auprès d’installateurs agréés afin de réaliser cette étude comparative.
Il est à spécifier que si votre unité de recharge octroie une puissance supérieure à 3,7 kW, la pose doit obligatoirement être prise en charge par un électricien IRVE. Cette mesure adoptée depuis 2017 a pour objectif de sécuriser l’installation. En faisant l’impasse sur les prestations d’une entreprise habilitée par l’AFNOR ou Qualifec, vous ne pourrez pas profiter des subventions gouvernementales comme la prime ADVENIR, le crédit d’impôt ou la baisse de TVA. La garantie associée à votre équipement s’annule et aucun remboursement ne sera concédé par l’assurance habitation en cas de sinistres.