Dans la série des citadines électriques néo-rétro, la Fiat 500 e figure en bonne place. La puce italienne a l’avantage de proposer plusieurs choix de carrosseries à sa clientèle, ce qui lui permet de devancer ses concurrents. En plus d’une autonomie confortable et d’une qualité de fabrication aboutie, elle dispose de plusieurs solutions de recharge adaptées à vos besoins et à votre budget.
Fiat 500 électrique : l’élégante citadine italienne
L’aspect rétro de la génération 2007 de la Fiat 500 emprunte de nombreux détails stylistiques à l’édition des années 50. En 2020, bien que la puce italienne passe en mode 100% électrique, elle continue d’arborer un style vintage qui a fait son succès. À l’inverse de ses concurrents notamment chez Stellantis dont tous les véhicules électriques partagent les mêmes plateformes, la Fiat 500 e dispose d’une base technique complètement nouvelle. Le constructeur prend très au sérieux ce virage vers l’électrification et a investi un montant de 700 millions d’euros pour le développement d’autres modèles électriques et hybrides rechargeables.
Une des principales forces de la Fiat 500 e repose sur l’existence de trois carrosseries différentes : berline, cabriolet et « 3+1 ». La Fiat 3+1 a énormément fait parler d’elle en raison de son originalité et de son caractère inédit. Elle emprunte le physique des voitures asymétriques comme la Mini Clubman, la Nissan Cube ou la Hyundai Veloster. La petite transalpine s’équipe d’une portière arrière droite à ouverture antagoniste. À cause de l’absence de montants, l’ouverture de la portière du passager et de celle de derrière doit se faire simultanément. Au quotidien, la citadine est alors très pratique, car elle facilite l’accès à la banquette arrière.
En plus de fournir diverses carrosseries, Fiat propose aussi plusieurs finitions : La Prima, Icône, Icône Plus, RED, Action et Action Plus. La version 3+1 est exclusivement disponible en configurations Icône, Icône Plus et La Prima tandis que le cabriolet existe en finitions RED, La Prima et Icône Plus.
Les performances de la Fiat 500 e par rapport à la concurrence
À l’inverse de ses concurrents, la Fiat 500 e n’a pas de vocation sportive. Le modèle pourvu d’une batterie de 42 kWh se contente d’un moteur de 118 ch/87 kW pour 220 Nm de couple et une vitesse maximale de 150 km/h. Une autre version de 70 kW/95 ch figure également au catalogue et se dote d’une batterie d’une capacité limitée à 23,8 kWh. Au volant, le conducteur a le choix entre trois modes de conduite à savoir Sherpa, Range et Normal. Le constructeur communique davantage sur le mode Sherpa qui s’utilise en urgence afin de limiter les performances du véhicule pour économiser son autonomie.
En face, les concurrents de la Transalpine se montrent plus puissants. La Honda e est munie d’un électromoteur synchrone à aimants permanents qui délivre 113 kW/154 ch pour 315 Nm de couple et qui offre 145 km/h de vitesse de pointe. Une autre version avec un moteur de 100 kW/136 ch est aussi disponible.
En revanche, ni la Fiat 500 e ni la Honda e ne sont capables de battre la Mini Cooper SE qui s’illustre pour son moteur de 135 kW/184 ch et 270 Nm de couple battant le 0 à 100 km/h en 7,3 secondes contre 8 secondes pour la Honda e et 9 secondes pour la 500 e.
Les modes de recharge domestique pour la Fiat 500 e
La batterie de 42 kWh de la Fiat 500 e est constituée de 98 cellules fonctionnant sous une tension de 400 V. Elle accorde au véhicule une autonomie de 298 à 321 km selon le protocole WLTP. En cycle urbain, le rayon d’action passe à 430 et 460 km. La version munie du pack de 23,8 kWh pour sa part se contente de 180 km d’autonomie en cycle mixte et 240 km en cycle urbain. La Honda e ne fait pas mieux avec sa batterie de 35,5 kWh prodiguant 222 km d’autonomie. La version avec un moteur de 113 kW est plus gourmande en énergie et affiche un rayon d’action de 210 km seulement. Quant à la Mini Cooper SE, sa batterie de 32,6 kWh lui permet de rouler entre 225 et 234 km sans avoir besoin de recharger.
Pour la recharge, Fiat révèle en exclusivité sa borne My easyWallbox pour créer un point de recharge privatif à domicile. La gestion de cette unité de recharge s’effectue par « Plug & Play » qui n’exige pas une installation professionnelle. Grâce à la connexion Bluetooth, il est aisé de régler les paramètres. Pour éviter les coupures d’électricité, un système de gestion d’énergie équipe le dispositif.
Bien entendu, les utilisateurs sont libres de choisir d’autres bornes et ne sont pas contraints de souscrire à cette offre de Fiat. Ils devront prendre en compte la limite de puissance de 11 kW du chargeur embarqué de la citadine au moment de faire leur sélection. Une borne délivrant un tel débit permet de recharger en 4h15 contre 6h environ pour une Wallbox de 7,4 kW.
Prix d’une Wallbox pour la Fiat 500 e
En maison individuelle, le prix d’installation d’une borne de recharge se situe entre 1200 euros et 1500 euros, hors crédit d’impôt et avec une TVA de 5,5 %. Après déduction d’impôt, les utilisateurs débourseront entre 900 et 1200 euros. Le prix peut être plus bas s’ils sont éligibles à la prime ADVENIR qui finance une partie du coût des matériels et de l’installation, mais uniquement en habitat collectif. Le tarif va aussi varier selon les fonctionnalités avancées offertes par la borne, des difficultés des travaux ou encore de la marque.
Pour avoir une idée exacte de l’investissement à prévoir pour bénéficier d’une infrastructure de recharge à domicile, il est plus sage de demander des devis auprès d’entreprises spécialisées. Depuis 2017, seuls les installateurs IRVE sont habilités à poser des bornes d’une puissance supérieure à 3,7 kW. Ce paramètre est à prendre en compte au moment de choisir son prestataire, car une implantation non conforme aux normes entraîne des risques de surchauffe voire d’incendie. En cas de sinistres, la garantie « fabricant » de la borne devient caduque et l’assurance habitation est en droit de ne verser aucune indemnisation.