Avec des zones à faibles émissions qui se multiplient dans toutes les agglomérations européennes, l’utilisation de véhicules utilitaires 100% électriques devient inévitable pour bon nombre de professionnels. Dans ce contexte, Citroën a élargi sa gamme de VUL zéro émission en lançant l’ë-Berlingo Van. Dans sa version thermique, ce modèle fait partie des best-sellers de la maison et cette déclinaison « propre » compte bien poursuivre cette success-story. Elle devrait plaire aux utilisateurs par sa compatibilité aux diverses solutions de recharge.
Citroën ë-Berlingo Van : un utilitaire électrique modulable et pratique
Vendu à plusieurs millions d’exemplaires, le Berlingo Van est une icône du catalogue de Citroën. Devant la transition écologique qui devient un impératif face aux désastres environnementaux causés par le secteur du transport, les chevrons apportent un vent de renouveau à leur fourgonnette à succès en la transformant en un utilitaire 100% électrique.
L’ë-Berlingo Van bénéficie des synergies des diverses marques du groupe Stellantis. Tout comme ses cousins chez Peugeot ou Opel, il a droit la plateforme EMP2. Un des principaux avantages de ce modèle est qu’il ne perd aucune des qualités offertes par sa version thermique. Les utilisateurs sont ainsi libres de choisir entre deux longueurs M de 4,40 m et XL de 4,75 m ainsi que cinq versions. Au niveau de ses prestations utiles, la fourgonnette offre un volume de chargement de 3,3 à 4,4 m3 et fait mieux que le Renault Kangoo Van E-tech qui se contente d’un maximum de 3,9 m3. L’utilitaire aux chevrons suggère aussi une meilleure charge utile de 800 kg contre 600 kg seulement pour son rival. Les professionnels pourront même l’utiliser pour des travaux de remorquage avec sa capacité de traction de 750 kg.
Afin de garder son caractère pratique, l’ë-Berlingo Van peut être doté de plus d’une trentaine d’équipements optionnels comme la caméra de recul, l’aide au stationnement, le girafon, le plancher en bois, le pack chantier, etc.
Dans les soubassements du Citroën ë-Berlingo Van
Le Citroën ë-Berlingo Van n’est peut-être pas l’utilitaire le plus véloce du marché, mais sa puissance reste suffisante pour réaliser les livraisons urbaines au quotidien. Il est équipé d’un bloc électrique délivrant 100 kW/136 ch et 260 Nm et bat le Renault Kangoo Van E-tech qui affiche 90 kW/122 ch pour 245 Nm de couple. Il est en mesure d’atteindre une vitesse de pointe de 130 km/h sur les routes. Trois modes de conduite sont disponibles et brident la vitesse à un seuil maximal de 60 kW en mode Eco, 80 kW en mode Normal et 100 kW en Power.
Sous le plancher figure une batterie développant une capacité de 50 kWh qui promet une autonomie de 275 km. Une fois de plus, l’utilitaire aux chevrons fait mieux que son concurrent au losange qui se contente d’un rayon d’action de 230 km WLTP.
Bien que le Kangoo Van E-tech semble moins performant que l’ë-Berlingo Van, son prix est légèrement plus élevé. L’entrée de gamme se négocie à 31 100 euros contre 30 500 euros pour le Berlingo.
La recharge du Citroën ë-Berlingo Van sur Wallbox
En courant continu (AC), le Citroën ë-Berlingo Van peut être branché sur une Wallbox qui délivre de 7 kW, soit la puissance maximale tolérée par le chargeur embarqué. En option, il est possible de disposer d’un chargeur de 11 kW et gagner ainsi en délai de recharge. Avec une borne de 11 kW, 5 heures suffisent pour récupérer l’énergie de la batterie contre 7h30 avec un modèle AC de 7,4 kW.
À part la puissance, le choix d’une Wallbox dépend aussi des fonctionnalités proposées par l’infrastructure. Les modèles les plus modernes sont capables d’offrir la charge dynamique, de programmer les sessions à distance et d’activer et désactiver la charge via une application mobile. Il sera également nécessaire de vérifier les solutions de protection disponibles. Les bornes installées en extérieur doivent absolument disposer d’indices de protection IK et IP sécurisant contre les chocs et l’humidité. Idéalement, elles devront être munies d’un système de détection de fuites de courant qui évite les risques d’électrocution. Le mode d’activation doit aussi être étudié si la Wallbox n’est pas mise à disposition en libre-service. Si son accès est restreint à quelques utilisateurs, il va falloir se diriger vers un modèle doté d’un lecteur de badges RFID.
Le prix d’une borne pour le Citroën ë-Berlingo Van
Les coûts d’une borne de recharge varient de 600 euros à 2500 euros. De nombreux paramètres entrent en jeu sur la tarification de cet équipement. Parmi eux figurent la puissance de charge, les fonctions avancées, les solutions de restriction d’accès ou encore la marque. Au prix du matériel s’ajoutent aussi les tarifs de la main-d’œuvre qui dépendent de la complexité du chantier et de l’installateur contacté.
Pour faire des économies substantielles, il est vivement recommandé de faire des demandes de devis auprès des entreprises IRVE qui sont les seules à être habilitées à poser des bornes de recharge de plus de 3,7 kW.